La difficile hypothèse de la mémoire
Avant-propos, page 11
"Au cours de cette brève présentation, nous aurons l'occasion d'aborder encore une fois la question. La traiter plus à fond nous aurait amené au problème de la formation des Etats, l'adoption d'une forme stable par des populaitions dont il ne présentait aucun intérêt, à l'époque, de connaître les formes d'existence, ni le processus de préhension matérielle, ni le processus de préhension symbolique de leurs mondes. Contentons-nous, dans le cadre de cette présentation, de soulever la difficile hypothèse de la mémoire, considérée comme un moyen, sinon le moyen, de maintenir ou de restaurer les vertus anciennes de la tradition, tout ce que l'homme perd en perdant à la fois son innocence et sa primitivité : "L'oubli, écrivait Nietzsche, faire un peu de silence, de table rase dans notre conscience pour laissser la place à du nouveau, surtout aux fonctions et aux fonctionnaires plus nobles, pour pouvoir gouverner, prévoir, décider à l'avance, voilà l'utilité de l'oubli, qui est une sorte d'huissier... On voit aussitôt pourquoi sans oubli il ne pourrait y avoir ni bonheur, ni sérénité, ni espoir, ni fierté, ni présent."
Bibliographie, BNF
La Vie et la mort de Marcel Gonstran : roman, 1971
L'Eau-de-mort guildive : roman, 1973
Dessalines ou la passion de l'indépendance, 1983
Frères volcans : chronique de l'abolition de l'esclavage, 1983
Don Juan : comédie en 3 actes, 1984
Dessalines, 1994
Spectacles Frères Volcans : un livre-journal, 1998
Colloque, 2003
Vincent Placoly : un Créole Américain
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H&S3A
La pile des livres
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3.8.07
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